Quel aliment donner ?
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Aliment appétent, à odeur agréable
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Envisager de commencer avec des friandises pour stimuler l’appétit
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Un aliment de convalescence hautement énergétique riche en protéines
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L’aliment doit être servi à température ambiante
Comment alimenter le chat ?
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Par voie entérale si possible
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Nutrition parentérale partielle si la nutrition entérale ne permet pas d’apporter suffisamment d’énergie
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Nutrition parentérale si la nutrition entérale n’est pas possible
Quel est le meilleur moyen de stimuler l’appétit ?
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Utiliser des aliments très appétents
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Créer un environnement adapté au chat, calme, avec un coin douillet et chaud pour se coucher et un coin pour se cacher
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Veiller à ce que le chat ne souffre pas : envisager une analgésie le cas échéant
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Administrer des antiémétiques et des gastroprotecteurs si le chat semble nauséeux
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L’appétit du chat est stimulé par l’odorat ; nettoyer les narines de l’animal si elles sont obstruées par du mucus ou autre
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Proposer de la nourriture fraîche à température ambiante, de manière régulière
Quid des stimulants de l’appétit (orexigènes) ?
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Ils peuvent être utilisés en cas d’échec des moyens classiques
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La cyproheptadine est un antihistaminique H1 (1-4 mg/chat toutes les 12 à 24 h PO)
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La mirtazapine est un antagoniste des récepteurs 5-HT3 (3-4 mg/chat tous les 3 jours PO)
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Des benzodiazépines (midazolam, par exemple) peuvent être utilisées à court terme en cas d’échec des autres médicaments. Elles peuvent relancer l’appétit à une dose très faible (0,05 mg/kg IV) mais risquent d‘entraîner une sédation. Des cas d’insuffisance hépatique ont toutefois été décrits avec le diazépam chez le chat
Et si le chat ne mange pas ?
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Un gavage à la seringue peut être mis en œuvre en cas d’échec des autres techniques. Il peut aussi être intéressant de mettre de la nourriture sur les pattes du chat, qu’il pourra ingérer en voulant se nettoyer
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Utiliser des sondes d’alimentation quand la nutrition entérale est possible mais que l’alimentation spontanée ne suffit pas à couvrir les besoins énergétiques
Sondes naso-œsophagiennes
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Pose facile, sans anesthésie générale
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Retrait possible à tout moment
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Durée d’utilisation ≥ 3 jours
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Aliments liquides uniquement
Matériel nécessaire :
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Sonde d’alimentation 4,5 à 6 FG
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Lubrifiant contenant de la lidocaïne
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Matériel de suture
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Porte-aiguille
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Ciseaux
Technique de pose :
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Appliquer un peu de lubrifiant sur le méat nasal inférieur et sur l’extrémité de la sonde (Figure 1)
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Mesurer la longueur de la sonde depuis le nez jusqu’au 8e espace intercostal et faire une marque sur la sonde au feutre permanent (Figures 2 et 3)
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Introduire la sonde par le méat nasal inférieur en lui appliquant une direction ventromédiale (Figure 4)
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Permettre au chat de déglutir la sonde en lui fléchissant légèrement le cou, puis pousser la sonde jusqu’à ce que la marque arrive au niveau du nez (Figure 5)
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Suturer la sonde avec un lacet chinois, une seconde suture devant être réalisée au niveau de la mâchoire supérieure ou du front (Figure 6)
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A la place des sutures, une colle biologique peut être utilisée, mais il faut savoir que le retrait de la sonde peut alors entraîner l’arrachage de poils (voire de peau)
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Vérifier la position de la sonde par radiographie