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Veterinary Focus

Numéro du magazine 35.1 Orthopédie

Travail de l’équilibre chez le chien

Publié 28/02/2025

Ecrit par Christiane Lutonsky et Barbara Bockstahler

Aussi disponible en Deutsch , Italiano , Español et English

Les chiens âgés, ainsi que ceux qui souffrent de troubles orthopédiques et neurologiques, présentent souvent des troubles de l’équilibre et une mauvaise stabilité posturale. Les exercices d’équilibre peuvent considérablement améliorer leur qualité de vie et doivent être intégrés aux programmes de rééducation destinés à ces animaux.

Un chien marche sur les pattes avant.

Points clés

C’est grâce à une bonne stabilité posturale, qui dépend des systèmes visuel, somatosensoriel et vestibulaire du cerveau, qu’un chien peut maintenir son équilibre pendant les mouvements et lors de perturbations inattendues.


Le vieillissement et des troubles musculosquelettiques tels que l’arthrose peuvent entraîner des déficits de stabilité posturale, ce qui peut nuire à la qualité de vie du chien.


Les exercices d’équilibre visant à améliorer la musculature et renforcer la stabilité posturale du chien font partie intégrante de la rééducation fonctionnelle et de la médecine vétérinaire du sport.


Le fait de travailler l’équilibre et la force est objectivement associé à une réduction du risque de blessure, mais l’importance des exercices d’équilibre est encore largement sous-estimée.


Introduction

Maintenir son équilibre au cours des mouvements et savoir faire face à des perturbations inattendues est vital pour un animal. Cette aptitude repose sur ce que l’on appelle la stabilité posturale (SP), à laquelle contribuent les systèmes visuel, somatosensoriel et vestibulaire du système nerveux central. Ces systèmes coordonnent les muscles stabilisateurs de la posture, ce qui permet à l’animal de réagir rapidement à toute perturbation de son équilibre. En médecine vétérinaire, les exercices d’équilibre font partie intégrante du programme de rééducation lors de troubles neurologiques et orthopédiques. Ils visent à renforcer la musculature et à favoriser la stabilité posturale. De manière proactive, un programme d’entraînement incorporant des stimulations proprioceptives doit aussi être recommandé pour prévenir les blessures chez les chiens sportifs 1,2,3 et pour maintenir une bonne qualité de vie chez les animaux âgés 4. Cet article passera brièvement en revue le concept de stabilité posturale avant de décrire les exercices pouvant aider à améliorer et à maintenir l’équilibre d’un chien.

Stabilité posturale et maintien de l’équilibre

Le centre de pression (CP) joue un rôle fondamental dans l’étude des mouvements et de l’équilibre du corps. Il représente la projection du centre de gravité sur le sol, qui varie selon la base fonctionnelle de soutien ; celle-ci englobe tous les points de contact du corps avec la surface d’appui et peut varier au cours des déplacements. Le CP contrôle les mouvements musculaires nécessaires à l’animal pour rester stable 5, tandis que la base fonctionnelle de soutien (soit la zone au-dessus de laquelle l’animal repose pour maintenir son équilibre) 5,6, dépend du périmètre occupé par le chien quand il est debout. Si le CP dépasse la base de soutien, le chien doit agir pour compenser le déficit et éviter de tomber 7.

En recherche médicale humaine, se tenir debout sur une seule jambe entraîne ce que l’on appelle une excursion accrue du CP, tandis qu’un appui plus large permet sans surprise d’obtenir un meilleur équilibre 8,9. Chez le chien, la station debout sur trois pattes peut permettre d’évaluer cliniquement l’équilibre 10, mais une grille d’évaluation de d’équilibre a été développée pour les animaux de compagnie, prenant en compte leur aptitude à s’asseoir, se tenir debout dans différentes positions, tourner et monter des escaliers 11. Pour réussir à évaluer objectivement la SP d’un animal, il est également envisageable de lui bander les yeux et de le placer sur une plateforme d’équilibre motorisée 12. Les différentes mesures posturographiques effectuées sur le chien lorsqu’il est confronté à un dispositif d’entraînement montrent une sollicitation accrue du CP par rapport aux observations faites de la position debout standard 13 ; sur une plateforme oscillante, le chien doit effectuer des mouvements de protection parce que son CP excède la base fonctionnelle de soutien. Lorsque les mesures sont faites en position debout standard, le chien présente une excursion du CP plus importante dans le sens cranio-caudal que dans le sens médio-latéral, alors que sur la plateforme, dans des conditions d’équilibre instable, il oscille de manière égale dans les deux directions 13.

Christiane Lutonsky

Les planches d’équilibre multidirectionnelles peuvent induire des mouvements incontrôlables par le chien, ce qui le place en position d’échec et de stress potentiel. Au début, il est donc recommandé d’utiliser une planche bidirectionnelle dans le sens cranio-caudal.

Christiane Lutonsky

Déficits du contrôle postural

Le vieillissement et les maladies musculosquelettiques, qui affectent la stabilité des articulations et la force musculaire, accroissent souvent le risque d’instabilité posturale 14. Avec le temps, les altérations des fuseaux musculaires et des voies neurales limitent la transmission des signaux proprioceptifs, ce qui nuit à l’équilibre 15. Par rapport à des chiens sains, ceux qui sont victimes d’une rupture du ligament croisé cranial (RLCC) obtiennent de plus mauvais résultats aux tests d’équilibre et présentent des déficits de stabilité posturale 16,17. Des déficits similaires sont observés lors d’arthrose du grasset secondaire à une RLCC, d’arthrose du coude, de sarcopénie ainsi que chez les chiens gériatriques 18,19 ; il faut cependant savoir que l’arthrose du coude affecte plus l’équilibre que l’arthrose du grasset 18. Il est essentiel de bien appréhender les problèmes posturaux chez les chiens souffrant d’affections musculosquelettiques et chez les animaux âgés car le traitement peut prolonger leur espérance de vie en bonne santé 20.

Programmes d’entraînement à la stabilité posturale

Comme en recherche médicale humaine 20, les programmes d’entraînement se sont révélés prometteurs pour améliorer la SP chez le chien. Chez les chiens d’agility, une étude a par exemple établi un lien entre une séance hebdomadaire de renforcement de la force et de l’équilibre et la réduction du risque de RLCC 3, Chez les chiens atteints de RLCC ou de luxation médiane de la rotule, un programme d’exercices à domicile pendant 12 semaines a montré de meilleurs résultats que les méthodes standards de rééducation pour améliorer la répartition du poids sur les membres postérieurs, l’équilibre et le fonctionnement de l’articulation fémoro-tibiale 21. Même si son intérêt pour prévenir et traiter des problèmes musculosquelettiques et neurologiques est connu en médecine vétérinaire, le renforcement de la SP est souvent négligé. Une enquête a montré que 42,7 % des propriétaires de chiens de travail mettent en place des mesures préventives, mais seulement 2 % font travailler l’équilibre 22.

Divers exercices d’équilibre sont décrits dans la littérature mais ils doivent absolument être adaptés aux besoins spécifiques du chien. Des exercices courants, classés par niveau de difficulté (débutant, intermédiaire et avancé) sont présentés ci-après. Le niveau « débutant » concerne les chiens présentant des troubles orthopédiques ou neurologiques, le niveau « intermédiaire » s’adresse aux chiens bien entraînés mais atteints de ces troubles ou aux chiens en bonne santé globale, et le niveau « avancé » est réservé aux chiens athlètes. L’état de santé du chien et le stade de la maladie conditionnent le choix des exercices 2.

Barbara Bockstahler

Les exercices de report d’appui sont couramment utilisés pour améliorer la proprioception et stimuler les réponses musculaires du chien, en particulier lors de troubles neurologiques ou de musculature insuffisante.

Barbara Bockstahler

Niveau « débutant »

Les exercices décrits ici conviennent aux chiens avec des aptitudes diverses, en incluant les « débutants » et ceux présentant des problèmes de santé spécifiques. Ils seront adaptés aux capacités individuelles en incorporant des difficultés croissantes, mais la sécurité et le bien-être du chien devront être garantis. Si nécessaire, l’opérateur peut soutenir le chien à l’aide d’un harnais, que ce soutien soit maximal (75 à 100 % du poids du corps) ou partiel (< 75 % du poids du corps) 2.

Marcher ou se tenir debout sur des surfaces de textures différentes

Le système somatosensoriel est essentiel à la proprioception. Chez un chien présentant une perte neurologique des perceptions proprioceptives, travailler sur différentes surfaces aide beaucoup à améliorer la sensibilité. Les chiens seront donc encouragés à marcher ou à se tenir debout sur des sols de textures différentes.

Déplacement du poids en position debout

Les exercices de report de charge sont couramment utilisés pour améliorer la proprioception et le tonus musculaire, en particulier en cas de déficit neurologique ou musculaire. Ces exercices améliorent généralement la SP et stimulent les muscles, mais leur intérêt est faible chez un chien bien musclé sans déficit neurologique. Pour solliciter la SP, l’opérateur alternera les pressions au niveau des hanches (Figure 1) et des épaules, en particulier dans le sens médio-latéral 2. Comme l’équilibre du chien est relativement instable dans ce plan, il est nécessaire de doser soigneusement les pressions lors des sollicitations latérales. Si le chien fait un pas pour s’équilibrer, cela indique que la pression est excessive ; la charge ou l’assistance doivent alors être ajustées. Une autre technique consiste à encourager le report du poids en incitant le chien à déplacer sa tête pour attraper une friandise ; là encore, il faut éviter qu’il ait à faire des pas compensatoires.

Les mains sont placées sur les hanches du chien.

Figure 1. Exercice de transfert de poids en plaçant les mains sur les hanches.
© d’après 2

Même s’il débute, le chien peut tirer profit de l’utilisation d’un dispositif d’entraînement au cours de son programme de rééducation, tel qu’une planche d’équilibre bidirectionnelle ou multidirectionnelle (Figures 2 et 3). La seconde est cependant plus difficile à contrôler, elle complique la tâche pour le chien et peut lui causer un stress 2. Afin de garantir la sécurité du chien, il est donc conseillé de l’assister lors des exercices, en particulier dans le sens médio-latéral. Les coussins oscillants (Figure 4) sont plus économiques et plus faciles à utiliser que les planches d’équilibre multidirectionnelles mais certains chiens ont du mal à s’y habituer au début. Dans un environnement plus contrôlé, il est possible d’entraîner les chiens sur des plateformes motorisées (Figure 5) 13.

Chien sur une planche d’équilibre bidirectionnelle (mouvement médio-latéral).

a

Chien sur une planche d’équilibre bidirectionnelle (mouvement cranio-caudal).

b

Figure 2. Mouvements médio-latéral (a) et cranio-caudal (b) sur une planche d’équilibre bidirectionnelle.
© d’après 2

Chien sur une planche d’équilibre multidirectionnelle.
Figure 3. Exercice d’équilibre sur une planche d’équilibre ronde et multidirectionnelle.
© d’après 2

Entraînement dynamique à l’équilibre

En fonction des capacités du chien, il peut être intéressant de lui demander de donner la patte, de s’asseoir et de se coucher pour l’entraîner à garder son équilibre. La position sur trois pattes est un test clé pour évaluer le système postural 10 ; en général, il faut d’abord soulever le membre diagonalement opposé à celui qui est affecté, puis le membre ipsilatéral, et enfin le membre controlatéral 2. Avec des chiens atteints d’affections orthopédiques ou neurologiques, même des exercices simples tels que assis-debout peuvent nécessiter une assistance, notamment en utilisant un harnais ou en soutenant le bassin. Ce type d’entraînement peut aider les chiens âgés à retrouver de la force musculaire et de l’autonomie pour leurs activités quotidiennes.

Chien sur un coussin oscillant.
Figure 4. Posture debout sur un coussin oscillant.
© d’après 2
Chien sur une plateforme d’entraînement motorisée commercialisée.
Figure 5. Exemple de plateforme d’entraînement motorisée commercialisée.
© Christiane Lutonsky

Niveau intermédiaire

Moyennant de légers ajustements, les exercices mentionnés ci-dessus peuvent aussi être inclus dans le niveau de difficulté intermédiaire, à condition de s’assurer que la santé orthopédique et neurologique du chien est suffisamment stable pour répondre aux sollicitations. 

Déplacement du poids en position debout

Les exercices de report de charge en position debout impliquent ici d’utiliser des planches oscillantes bidirectionnelles et multidirectionnelles pour mettre l’équilibre du chien à l’épreuve. La planche oscillante sera déplacée dans différentes directions au cours de la séance, mais le chien doit être soutenu en permanence pour éviter les chutes. Au début, les exercices seront brefs et quelques répétitions suffisent.

Entraînement dynamique à l’équilibre

Plusieurs recommandations peuvent être faites pour continuer à augmenter la difficulté par rapport aux exercices précédents. Les exercices tels que le transfert de charge et l’enchaînement des positions assis-debout et couché-debout pourront être effectués sur des surfaces instables, comme des coussins gonflables ; plus le coussin est mou, plus la difficulté augmente. L’exercice de la brouette (Figure 6) implique de soulever les membres postérieurs pour encourager l’utilisation des membres antérieurs. Cette posture renforce la coordination et la force musculaire. En soulevant les membres antérieurs, les exercices de danse (Figure 7) ciblent au contraire les membres postérieurs. La danse peut être exécutée en avançant ou en reculant, mais celle en avançant est généralement plus difficile et ne convient qu’aux chiens en bonne condition physique 2. Le passage d’obstacles est un autre exercice de physiothérapie courant pour les chiens et les couloirs de cavalettis (Figure 8) font bien travailler la SP. Chez un chien en bonne santé, le déplacement du CP des membres postérieurs ralentit lors du franchissement d’un obstacle, ce qui permet de contrôler les mouvements des membres, la proprioception et l’équilibre, mais cet exercice ne modifie pas de manière significative l’appui des membres 23. Il faut démarrer l’exercice doucement, en posant les barres sur le sol, espacées d’au moins la longueur du chien. La hauteur montera progressivement de 1 à 2 cm par séance, mais elle ne doit pas dépasser le niveau de l’articulation carpienne du chien. Le slalom (Figure 9) consiste à marcher sur un parcours délimité par des piquets ou des cônes ; il permet de solliciter différents groupes musculaires, de renforcer la force et la souplesse, et d’améliorer l’agilité, la coordination et la proprioception.

Un chien marche sur les pattes avant.
Figure 6. Exercice de la brouette.
© d’après 2
Une femme danse avec un chien.
Figure 7. Exercice de danse avec le chien.
© d’après 2
Un chien marche sur des cavalettis (au sol).

a

Un chien marche sur des cavalettis (surélevés).

b

Figure 8. Marche dans un couloir de cavalettis a) au sol et b) surélevés à la hauteur de l’articulation du carpe.
© d’après 2

Un chien marche entre deux poteaux.
Figure 9. Dessiner la colonne vertébrale du chien montre la flexion de la colonne vertébrale pendant un slalom.
© d’après 2

Niveau avancé

Exercices combinés

Les exercices intermédiaires décrits ci-dessus peuvent être plus ardus s’ils sont réalisés sur un sol instable. Associer la marche sur différentes surfaces avec des coussins oscillants et des barres de cavalettis (ou poser un coussin oscillant sur une planche d’équilibre) fait encore plus travailler la SP (Figure 10). Comme indiqué précédemment, la danse peut être bénéfique aux chiens dont la condition physique est à un niveau intermédiaire ou avancé. Elle peut même être réalisée vers l’avant avec des chiens de niveau avancé. Marcher à reculons est aussi un excellent exercice, à réserver aux chiens de niveau avancé : comme le montre des recherches en rééducation humaine 23), elle produit des effets positifs sur la SP car elle reporte le poids sur les membres postérieurs, stimule la proprioception et la coordination des membres. Au début, il ne faut cependant pas demander au chien de faire plus de 2 ou 3 pas en arrière.

Un chien se tient sur un coussin oscillant combiné à une planche d'équilibre.
Figure 10. Posture debout sur un coussin oscillant lui-même posé sur une planche d’équilibre.
© d’après 2

Mouvements d’accroupissement 

Entraîner le chien à passer sous une barre horizontale (Figure 11) peut servir d’introduction aux mouvements d’accroupissement qui favorisent la souplesse du corps tout en améliorant également la conscience du corps dans l’espace et la coordination du chien. Au départ, la barre sera placée légèrement plus bas que la taille du chien et tous les membres doivent être utilisés de manière symétrique au cours de l’exercice ; les poussées latérales ou les glissements doivent être évités. Une autre option consiste à utiliser un tunnel souple qui a l’avantage d’obliger le chien à ramper pendant une période plus longue.

Un chien rampe sous des barres transversales.
Figure 11. Entraînement à l’accroupissement sous une barre.
© d’après 2

Le « ballon cacahuète »

L’incorporation d’un « ballon cacahuète » (de forme allongée) (Figure 12) dans l’entraînement à l’équilibre augmente encore la difficulté et oblige le chien à faire plus d’efforts. La surface du ballon est instable, ce qui force le chien à mobiliser différents groupes musculaires pour maintenir son équilibre. Ce ballon peut être utilisé pour faire des exercices debout ou enchaîner les positions assis-debout et couché-debout, ajoutant une nouvelle dimension dans l’entraînement dynamique de l’équilibre du chien. Comme toujours, tout doit être fait de sorte que l’expérience reste positive et sûre pour le chien ; la progression vers des exercices avancés aura lieu graduellement afin de garantir le bien-être du chien tout au long du protocole d’entraînement 2.

Un chien se tient sur un « ballon cacahuète ».
Figure 12. Posture debout sur un « ballon cacahuète ».
© d’après 2

Conclusion

Les exercices d’équilibre sont un élément essentiel de la médecine vétérinaire car ils contribuent à la rééducation des affections neurologiques et orthopédiques en renforçant la musculature et la stabilité posturale. Stimuler la proprioception est également recommandé pour prévenir les blessures chez les chiens sportifs et pour maintenir une bonne qualité de vie chez les animaux âgés. Pour améliorer l’équilibre et le bien-être général des chiens, il est essentiel de bien connaitre les bases de la stabilité posturale et les déficits associés au vieillissement et aux troubles musculosquelettiques avant de mettre en œuvre des programmes d’entraînement. Si le vétérinaire et le propriétaire du chien proposent à l’animal de réaliser des exercices de difficulté croissante en vérifiant que l’expérience reste positive et sûre pour lui, cet accompagnement pourra améliorer la santé et la longévité du chien.

Références

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Christiane Lutonsky

Christiane Lutonsky

Après ses études vétérinaires, la Dre Lutonsky a obtenu le diplôme de Certified Canine Rehabilitation Practitioner (CCRP) et a entamé une thèse sur l’équilibre et la stabilité chez les animaux En savoir plus

Barbara Bockstahler

Barbara Bockstahler

Après ses études vétérinaires à Vienne, la Dre Bockstahler a exercé plusieurs années en médecine des animaux de compagnie En savoir plus

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